GERARD MERCATOR

2556 MercatorGerard Mercator est né à Rupelmonde le 5 mars 1512 sous le nom de Gerard de Cremer.
A l’âge de quatorze ans, il fréquente l’école à ‘s Hertogenbosch. Après avoir terminé ses humanités, il étudie les mathématiques et la philosophie à Louvain et y obtient en 1532 chez Gemma Frisius le titre de «magister artium». Après un séjour à Anvers, il retourne à Louvain en 1534 où il épouse Barbara Schellekens. De leur union naissent trois fils et trois filles.
En peu de temps, Mercator acquiert à la cité universitaire brabançonne les connaissances scientifiques nécessaires ainsi que la maîtrise indispensable dans l’art de la gravure, qui lui permettront de réaliser l’œuvre cartographique la plus importante de son temps. Il se taille une solide réputation, non seulement comme cartographe, géographe ou astronome, mais également comme mathématicien, graveur, géomètre, et créateur d’instruments. Il est en outre l’auteur d’une nouvelle calligraphie (écriture cursive) qui connaîtra un grand succès et qui sera vite utilisée dans la confection de cartes.
Suspect de «sympathies luthériennes» Mercator est incarcéré début 1544 pendant plusieurs mois à Rupelmonde. Cette expérience l’ayant vraisemblablement marqué, il décide de s’installer en 1552 à Duisbourg en Rhénanie (région natale de ses parents) où règne une grande liberté religieuse. Pendant plus de quarante ans, il se vouera pratiquement sans interruption au travail scientifique.
En 1554, il achève sa grande carte d’Europe, dont une partie fut déjà gravée à Louvain. Il y a consacré 16 ans de sa vie. En se basant sur des récits de voyage, des portulans et des données de découvertes de l’époque, il ose renoncer à la représentation cartographique de l’Europe remontant à l’astronome et géographe grec Claudius Ptolemaeus.
En 1569 paraît sa célèbre «Carte Mondial» ad usum navigantium (à l’usage des navigateurs). La projection cylindrique, appelée aussi projection de Mercator, qu’il y pratique est une véritable révolution et elle est encore utilisée de nos jours.
Mercator s’éteint à Duisbourg le 2 décembre 1594. Son fils Ronaldus éditera un an plus tard son œuvre maîtresse, un livre de 105 cartes, sous le titre choisi par Mercator lui-même: Atlas.
Sources : Comité Mercator 1994.
Paul Bockstaele, Gerard mercator,
Extrait de «Twintig Eeuwen Vlanderen »
«Vlaamse figuren », Hasselt, 1976.

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