JACOB KATS (1804-1886)

Jacob kats était âgé de 25 ans lorsqu’éclata la Révolution de 1830. Tout comme J.F. Willems et J. David, il a donc passé son enfance et son adolescence dans le Royaume-Uni des Pays-Bas. A Bruxelles, J. Kats fut le premier à lutter pour le relèvement social flamand. Tout au long de sa vie, il poursuivit le grand idéal de l’émancipation spirituelle, culturelle et sociale du peuple. D’une activité débordante, il organisa nombre de meetings, de réunions et de manifestations populaires ; il fut l’auteur d’innombrables pamphlets, articles et pièces de théâtre qui eurent une grande résonance auprès de la masse opprimée. Il fut le premier directeur du premier théâtre flamand, l’actuel théâtre du Parc.

ABBE NICOLAS PIETKIN (1849-1921)

Peu nombreux sont les Wallons qui soupçonnent à quelles pressions fut soumise la région de Malmédy. Annexée à la Prusse par le Traité de Vienne, en 1815, cette vieille terre wallonne aurait peut-être été germanisée, si l’abbé Nicolas Pietkin n’avait lutté de toutes ses forces pour y maintenir le parler et les traditions romans. Pour cela, il se fit poète patoisant, philologue, conférencier. En 1898, il fonda le «Club Wallon» qui, aujourd’hui encore, perpétue le souvenir de «fré Antône», cet admirable curé qui défendit son peuple en lui parlant la langue de ses pères. En 1904, il lançait encore un manifeste contre le Kulturkampf prussien, manifeste qui fit un certain bruit. Aussi, mérite-t-il bien l’hommage que lui rendent toujours ceux qui lui doivent d’avoir conservé leur personnalité wallonne.

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