ANDRE VÉSALE

1281 VésaleParmi les grandes figures apparues sous nos cieux à la Renaissance, André Vésale est l’une des plus glorieuses.
Né à Bruxelles, le 30 septembre 1514 de la lignée des «Van Wesele», certainement fixée en Brabant depuis plusieurs générations, fils de l’apothicaire de la Cour s’appelant déjà André Vésale, il a fait accomplir à la médecine un progrès essentiel en mettant les connaissances anatomiques sur la voie d’une rénovation intégrale.
Après une formation humaniste acquise à Louvain, à 18 ans il va assimiler à Paris un enseignement encore tout inspiré de Gallien. Bientôt, il peut se rendre compte de graves discordances entre l’anatomie des animaux, qu’il a soigneusement étudiée, et celle des cadavres humains qu’il parvient à disséquer personnellement. Cette conviction s’affermit pendant un nouveau séjour à Louvain, bientôt suivi du départ pour l’Italie. C’est après avoir réalisé à Padoue une «anatomie» qu’Andreas Vesalius reçoit le 5 décembre 1537 le titre de Docteur et est attaché à cette Université comme démonstrateur de chirurgie. C’est là et à Bologne que, poursuivant l’exploration méthodique du corps humain, il rectifie graduellement les erreurs de fait accumulées dans l’enseignement traditionnel. Jouissant d’une renommée exceptionnelle, il réalise en quelques années l’œuvre fondamentale célèbre sous le nom de «De Humani Corporis Fabrica». Cet ensemble de planches magnifiques et de doctes commentaires est publié à Bâle en 1543 et il vaudra à son auteur de devenir médecin de l’Empereur Charles-Quint.
L’existence de Vésale en devient plus mouvementée et son activité se partage, au cours de déplacements incessants, mais qui ont pu être retracés, entre la médecine, la chirurgie et la poursuite de ses recherches anatomiques. Celles-ci comme l’atteste une deuxième édition de la «Fabrica» (1555), restent sa préoccupation majeure. Philippe II l’ayant appelé à la Cour de Madrid, Vésale quitte l’Espagne au bout de quelques années, se trouve à Venise en 1564, se rend ensuite en Terre Sainte et disparaît dans des conditions mal élucidées; une tradition situe son décès à l’île de Zante en septembre 1564.
Le timbre émis en commémoration du quatrième centenaire de la mort du fondateur de l’anatomie moderne est son portait authentique, figurant dans la première édition de la «Fabrica». Elle le montre avant ses trente ans, dans toute la force de sa maturité hardiment créatrice.


Attention !

Pour tout renseignement concernant la PHILATÉLIE, il vous sera toujours répondu si vous vous adressez à PHILAGODU,
soit par mail (cliquez sur "contacts"), soit par fax au 02/503 38 11



Pour toute question portant sur les thèmes culturels abordés dans ce site, nous vous invitons à contacter les organismes directement concernés.