George S. Patton Junior naquit en Californie en 1885.
Sorti de lAcadémie de West Point en 1909, il arrive sur le sol de France au cours de lété 1917.
A la tête dun bataillon de chars, le major Patton se couvre de gloire à Saint-Mihiel et dans la forêt dArgonne. Le 26 septembre 1918, il est blessé en lançant ses chars en avant.
Déjà le 8 novembre 1942, Patton, commandant de division, débarque près de Casablanca. En mars 1943, après laffaire malheureuse du Col de Kasserine, il est promu au commandement du Corps dArmée qui avait subi léchec et galvanise ses troupes par son exemple.
Le 10 juillet 1943, à la tête de la 7°Armée, il débarque en Sicile où il inaugure ses manuvres spectaculaires. En août 1944, commandant de la 3° Armée quil lance de la Normandie à la Moselle, il savère le maître incontesté de lexploitation. Son dynamisme communicatif simpose aux hommes comme aux machines. Il entraîne, pousse ou remorque son Armée, selon les circonstances, par sa volonté et par la vertu contagieuse de son exemple. La fierté dappartenir à lArmée Patton stimule les énergies à lextrême.
Fin décembre 1944, dans la neige dArdenne, la rotation à angle droit de son Armée, au front de la Sarre vers le flanc Sud de la poche créée par les Allemands, constitue un des plus grands exploits de toute la guerre, chef-duvre de précision, de vitesse, efficacité et de foi. Bientôt ce sera, après la percée à Assenois du cercle entourant Bastogne et la délivrance de Mac Auliffe, la poursuite hallucinante : lEiffel, la
manœuvre à revers du Palatinat, le franchissement du Rhin en surprise, la course dans une détente folle vers les ponts du Main capturés intacts, la grande marche à travers lAllemagne centrale.
Patton, qui affectait une attitude de « dur », était dune sensibilité exquise comme le montre les vers charmants quil a laissés. Car Patton était un poète.
Lorsque le grand soldat mourut des suites dun accident de voiture, le 21 décembre 1945, Eisenhower écrivit : « le monde se sent diminué depuis que sest envolée lâme de Patton ». Phrase doraison funèbre, sans doute. Mais lexpression est moins excessive quelle ne paraît. Patton personnifiait la vie. Il personnifiait la vie parce quil nétait quenthousiasme et idéal.
Pour plus dinformations (en anglais) visitez :
http://www.pattonhq.com/homeghq.htm
ou bien faites une recherche sur Google "general Patton" (attention: ne pas mettre d'accents !) pour passer une bonne soirée !
La série de timbres commémoratifs seront les suivants.
1f + 50c Evocation de la tombe du Général américain George S. Patton à Hamm se profilant sur un drapeau américain symbolique. Au bas du timbre, trois petites croix expriment la présence de Patton parmi ses soldats morts.. (Ci-dessus)
2f50 +50c Représentation du mémorial érigé à Bastogne.
3f + 1f Le Lieutenant-Général George S. Patton Jr épingle la «Distinguishe Service Cross» au revers de Brigadier-Général Anthony Mac Auliffe qui commandait la «101e Airborne Division» à Bastogne.
Remarquez la crosse de son Colt Frontier, manche en ivoire, arme personnelle du général; on a tous ses petites coquetteries !
(note de J.P Godu)
5f + 2f50 Portait du Général George S. Patton Jr se profilant sur un paysage des Ardennes belges par temps de neige. (haut de cette page)
6f + 3f Ce timbre dun format plus grand que les quatre autres, évoque, à larrière-plan, trois chars Renault 1918 chargeant victorieusement à Saint-Mihiel en 1918. Lofficier debout à la tourelle du premier char évoque Patton. A lavant-plan, deux chars Sherman symbolisent, par leur masse sombre, loffensive des Ardennes et la puissance des armées victorieuses.