HENRY VIEUXTEMPS 1820-1881

Verviétois d’origine, le violoniste Henry Vieuxtemps se révéla un artiste précoce. En effet, ne donna-t-il pas son premier concert public dans sa ville natale à l’âge de sept ans où il interprétait le 5e concerto de Rode et, à 14 ans, n’exécutait-il pas, à Vienne, le concerto de Beethoven alors que l’enfant après, avoir eu comme professeur le grand Charles de Bériot, travaillait en autodidacte?
Son répertoire a évolué très favorablement : au début, ses programmes comprenaient des airs variés comme l’exigeait la mode de l’époque ainsi que des compositions d’auteurs jugés secondaires aujourd’hui (Rode, Bériot, Mayseder); par la suite, apparurent des œuvres de plusieurs maîtres italiens (Tartini, Paganini) et allemands (Bach, Beethoven, Mendelssohn)
Vieuxtemps, qui avait pris des leçons de compositions chez Reicha en 1835-1836, se mit à écrire lui-même pour son instrument, soit des concertos, soit des œuvres d’une exceptionnelle virtuosité.
L’œuvre de Vieuxtemps englobe quelque 80 compositions écrites presque essentiellement pour le violon.
Les œuvres les plus connues sont certainement les cinq premiers concertos, la fantaisie Caprice, la Ballade et Polonaise.
A côté de la virtuosité, les critiques ont reconnu généralement dans les œuvres de Vieuxtemps, une grande place à la musicalité, à la noblesse du style, au lyrisme et au caractère chantant de l’instrument.
Les chroniques à son sujet sont élogieuses, même lorsqu’elles émanent d’auditeurs aussi acerbes que Berlioz, par exemple. Sa carrière d’instrumentiste présente cet aspect commun à la quasi-majorité des virtuoses, celui d’être un perpétuel voyageur.  Vieuxtemps participa à un nombre impressionnant de concerts, entre 1833 et 1875, et se produisit en Belgique, en France, en Allemagne, en Bohême, en Russie, en Suisse, au Mexique et aux
États-Unis d’Amérique. Partout il est acclamé, d’abord comme un enfant prodige puis, progressivement, comme un maître de l’instrument. Il pratiquait également l’alto, le violoncelle et la basse de viole et affectionnait la musique de chambre.
C’est à Mustapha-Supérieur, près d’Alger, que Vieuxtemps s’éteint le 6 juin 1881. Il repose au cimetière de Verviers où ses cendres furent ramenées le 28 août de la même année.

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