EPIPACTIS HELLEBORINE (L.)
CRANTZ (ORCHIDACEAE)

La moins rare de nos orchidées indigènes fleurit au cœur de l’été principalement dans les forêts de feuillus et sur leurs lisières, mais aussi dans les plantations de conifères et de peupliers, les bois clairs, les pelouses et même parfois les prairies et les marais. La plante est en effet relativement indifférente au type de sol et se trouve jusqu’au voisinage et même à l’intérieur des grandes villes, dans les parcs.

On ne la rencontre pas pour autant à tous les coins de rue ; bien que dispersé à travers toute la Belgique, l’épipactis à larges feuilles n’est en effet nulle part abondant. C’est pourquoi au même titre que toutes les orchidées de la flore de Belgique, il bénéficie d’une protection légale : il est interdit de le déterrer. Par ailleurs, sa floraison peu spectaculaire et aux tonalités discrètes (fleurs verdâtres, teintées de pourpre violacé ou de rose) lui évite d’être l’objet d’une cueillette intempestive.

(Jardin botanique national de Belgique)

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