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CEPHALANTHERA DAMASONIUM
(MILL.) DRUCE (ORCHIDACEAE)

Le céphalanthère pâle se rencontre principalement au sud du sillon Sambre-et-Meuse, dans les bois calcaires feuillus ou résineux et en lisière des pelouses calcaires. C’est l’une des espèces caractéristiques de la hêtraie calcicole à orchidées. Il forme parfois d’importantes colonies qui fleurissent spectaculairement de la fin mai à la mi-juin
Comme chez tous les céphalanthères, le labelle, pétale de forme particulière, souvent remarquable chez les orchidées, est très peu développé et les fleurs ont un aspect «campanulé», c’est-à-dire en forme de clochettes, dû au port dressé des sépales et des pétales. Ces fleurs dont l’ouverture est minuscule ne sont guère fécondées par les insectes et la fructification résulte d’un phénomène d’autofécondation, c’est-à-dire qu’à l’intérieur même des fleurs le pollen se dépose sur les stigmates pour féconder les ovules.
Cette espèce aujourd’hui intégralement protégée par la loi belge (Arrêté Royal du 16 février 1976 relatif aux mesures de protection en faveur de certaines espèces végétales croissant à, l’état sauvage, en application de la loi sur la conservation de nature du 12 juillet 1973) a disparu de bon nombre de ses stations dans la vallée de la Meuse, du Hoyoux et de la Vesdre. On peut encore l’observer dans les vallées du Viroin, de l’Hermeton, de la Meuse dinantaise et de l’Ourthe, ainsi qu’en Gaume.

Texte français de Régine Fabri (d’après D. Tyteca)
Traduction néerlandaise de Léo Vanhecke
(Jardin botanique national de Belgique)

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