Halles d'Ypres

1211 Halles d'Ypres Conçues comme marché couvert tenant lieu d’entrepôt et de salle de vente, les halles furent construites le long d’une voie d’eau (actuellement voûtée) dans l’angle de la place du marché. Pas moins de 48 portes donnent directement accès de la rue aux spacieuses salles de ventes; dans l’aile latérale (rue J. Coomans) est aménagée une porte par laquelle les navires pouvaient entrer pour y être chargés et déchargés. L’étage devait servir d’entrepôt à une époque où les moyens de transport étaient limités et où les foires étaient très animées.
L’édifice construit en grès dur, était marqué de l’empreinte du style gothique français, alors que la façade unie, avec ses gargouilles et sa suite de baies, de portes et de fenêtres, évoque la ligne très horizontale propre au style roman.
Le robuste beffroi, haut de 70 mètres, situé au centre de l’avant-corps du bâtiment long de 125,50 mètres vient très heureusement s’incorporer dans la répartition horizontale et rythmique des éléments de la façade des halles, éléments parmi lesquels les fenêtres de l’étage supérieur ont un cachet particulier. Ce même type de fenêtres se retrouve dans les faces de la tour du beffroi, dans les créneaux ornementaux du garde-corps ainsi que dans les tourelles aussi élégantes qu’élancées.
Les halles et le beffroi forment un tout homogène, préfigurant l’architecture flamande profane dont les caractéristiques sont : une tour au milieu de la façade, un garde-corps crénelé à même le toit et des tours d’ornementation aux angles de l’édifice.
Le début de l’œuvre remonte aux environs de 1260; on érigea ensuite le beffroi et l’aile orientale, tandis que les ailes occidentale et latérale furent construites en 1286. L’ensemble fut achevé en 1304. Pendant la guerre de 1914-1918 l’édifice fut complètement détruit, à l’exception d’un pan de soubassement de la tour et de quelques pans de mur; la reconstruction fut l’œuvre des architectes Ir. Coomans (1937) et P. A. Pauwels.


	HALLES D’YPRES Conçues comme marché couvert tenant lieu d’entrepôt et de salle de vente, les halles furent construites le long d’une voie d’eau (actuellement voûtée) dans l’angle de la place du marché. Pas moins de 48 portes donnent directement accès de la rue aux spacieuses salles de ventes; dans l’aile latérale (rue J. Coomans) est aménagée une porte par laquelle les navires pouvaient entrer pour y être chargés et déchargés. L’étage devait servir d’entrepôt à une époque où les moyens de transport étaient limités et où les foires étaient très animées. L’édifice construit en grès dur, était marqué de l’empreinte du style gothique français, alors que la façade unie, avec ses gargouilles et sa suite de baies, de portes et de fenêtres, évoque la ligne très horizontale propre au style roman. Le robuste beffroi, haut de 70 mètres, situé au centre de l’avant-corps du bâtiment long de 125,50 mètres vient très heureusement s’incorporer dans la répartition horizontale et rythmique des éléments de la façade des halles, éléments parmi lesquels les fenêtres de l’étage supérieur ont un cachet particulier. Ce même type de fenêtres se retrouve dans les faces de la tour du beffroi, dans les créneaux ornementaux du garde-corps ainsi que dans les tourelles aussi élégantes qu’élancées. Les halles et le beffroi forment un tout homogène, préfigurant l’architecture flamande profane dont les caractéristiques sont : une tour au milieu de la façade, un garde-corps crénelé à même le toit et des tours d’ornementation aux angles de l’édifice. Le début de l’œuvre remonte aux environs de 1260; on érigea ensuite le beffroi et l’aile orientale, tandis que les ailes occidentale et latérale furent construites en 1286. L’ensemble fut achevé en 1304. Pendant la guerre de 1914-1918 l’édifice fut complètement détruit, à l’exception d’un pan de soubassement de la tour et de quelques pans de mur; la reconstruction fut l’œuvre des architectes Ir. Coomans (1937) et P. A. Pauwels.
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