Antarctique 1971

1971 Antarctique Le 23 juin 1961, entrait en vigueur le Traité sur l’Antarctique, signé à Washington le 1er décembre 1959 par l’Argentine, l’Australie, la Belgique, le Chili, la France, le Japon, la Nouvelle Zélande, la Norvège, l’Afrique du Sud, l’U.R.S.S. le Royaume-Uni et les Etats-Unis.
Élaboré à l’initiative du président EISENHOWER, il avait pour objectif de soustraire le vaste continent polaire aux rivalités qui divisent le Monde et de trouver, notamment, une solution pragmatique au problème des affirmations concurrentes de souveraineté de certains pays.
En fait, il a non seulement donné un statut politique à l’Antarctique mais a été novateur en bien des domaines:

il fut le premier Traité à proclamer la non militarisation d’une région étendue de la Terre et à soumettre cette non militarisation au contrôle le plus libre possible ; il fut le premier à interdire toute explosion nucléaire, même à but pacifique, et à proscrire le dépôt de déchets radioactifs ; il fut le premier à proclamer la liberté sans entraves de la recherche scientifique et à faciliter dans tous les domaines une coopération continue.

Tous les deux ans, des réunions consultatives des signataires du Traité permettent de maintenir cet esprit de coopération ; depuis dix ans, le Traité fonctionne d’une façon exemplaire.
On peut considérer le traité sur l’Antarctique comme le premier jalon de la détente internationale. La Pologne, la Tchécoslovaquie, le Danemark, et les Pays-Bas y ont adhéré depuis sont entrée en vigueur.


		ANTARCTIQUE 1971 Le 23 juin 1961, entrait en vigueur le Traité sur l’Antarctique, signé à Washington le 1er décembre 1959 par l’Argentine, l’Australie, la Belgique, le Chili, la France, le Japon, la Nouvelle Zélande, la Norvège, l’Afrique du Sud, l’U.R.S.S. le Royaume-Uni et les Etats-Unis. Élaboré à l’initiative du président EISENHOWER, il avait pour objectif de soustraire le vaste continent polaire aux rivalités qui divisent le Monde et de trouver, notamment, une solution pragmatique au problème des affirmations concurrentes de souveraineté de certains pays. En fait, il a non seulement donné un statut politique à l’Antarctique mais a été novateur en bien des domaines: il fut le premier Traité à proclamer la non militarisation d’une région étendue de la Terre et à soumettre cette non militarisation au contrôle le plus libre possible ; il fut le premier à interdire toute explosion nucléaire, même à but pacifique, et à proscrire le dépôt de déchets radioactifs ; il fut le premier à proclamer la liberté sans entraves de la recherche scientifique et à faciliter dans tous les domaines une coopération continue. Tous les deux ans, des réunions consultatives des signataires du Traité permettent de maintenir cet esprit de coopération ; depuis dix ans, le Traité fonctionne d’une façon exemplaire. On peut considérer le traité sur l’Antarctique comme le premier jalon de la détente internationale. La Pologne, la Tchécoslovaquie, le Danemark, et les Pays-Bas y ont adhéré depuis sont entrée en vigueur.
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