JAN VAN RUUSBROEC
Décédé à Groenendaal, le 2 décembre 1381.
Il est un des plus illustres auteurs mystiques de tous les temps.
Suivant la tradition, Johannes van Ruusbroec, communément appelé Jan Ruusbroec, ou encore Rusbrochuis, Rusbroch, Ruysbroeck, etc …est né en 1293 ) Ruisbroek. Cette commune située à mi-chemin entre Hal et Bruxelles fait désormais partie de Sint-Pieters-Leeuw.
A l’âge de 11 ans, il fréquenta l’école à Bruxelles, y fut ordonné prêtre en 1317 et exerça son ministère durant 25 années en l’église Sainte-Gudule.
Devenu une communauté en 1350, la règle des chanoines de Saint-Augustin y fut adoptée. Ruusbroec devint le prieur du nouveau cloître jusqu’à sa mort en 1381. Il avait vécu une vie apparemment peu agitée à, une époque cependant très mouvementée sur le plan politique, social et religieux.
De son vivant, les œuvres de Ruusbroec étaient déjà renommées et Groenendaal reçut des visiteurs venant de contrées lointaines. Contrairement aux usages de son époque, Ruusbroec n’écrivit pas en latin, mais dans la langue populaire, le flamand brabançon de jadis, le thiois ou moyen hollandais.
Onze traités ecclésiastiques et sept lettres écrites en thiois primitif ou traduites en néerlandais sont parvenus jusqu’à nous. Au fil des siècles, ils furent diffusés en différentes langues dans le monde.
Grâce à Ruusbroec, la littérature de langue néerlandaise dont il est le pionnier a pris sa place parmi la littérature mondiale.
Ses œuvres apportent, avant tout, un message à quiconque cherche la réflexion, Jan Ruusbroec fut béatifié le 9 décembre 1908 par le pape Pie X. la date de son décès, le deux décembre, est aussi son jour de fête religieuse.
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