James Ensor

1711 James Ensor James Ensor est né à Ostende en 1860 et y est décédé, en 1949.
Malgré qu’il soit de la génération des Gauguin, Van Gogh et Toulouse-Lautrec, son renom mit relativement longtemps avant de parvenir à l’étranger. Ce n’est seulement qu’au cours des dernières années de sa longue vie qu’il a connu la pleine consécration à laquelle il pouvait prétendre depuis un demi-siècle. Dès ses débuts, il s’affirma comme un artiste essentiellement indépendant, rejetant l’influence de toute école. Il se laissait uniquement guider par les élans de son propre cœur, ses états d’âme et de ses rêves.
Après une brève période marquée par l’impressionnisme (1879-1882) style auquel il s’était rallié en partant de la perceptibilité immédiate des choses et de la vision matérielle qu’elles offraient, il a secoué le joug des apparences et a entrepris son périple d’investigations dans le domaine du surréel et du subconscient. Dès 1885, apparaît une série de tableaux qui semblent nés de la sorcellerie d’un magicien : intérieurs, paysages visionnaires et marines, peintures de masques et de squelettes.
En 1888, il a peint «L’Entrée du Christ à Bruxelles» le manifeste pictural et social d’un génie de 28 ans, exceptionnellement précoce. A l’époque où le divisionnisme triomphait encore, il a créé cette œuvre grandiose qui annonçait le fauvisme et l’expressionnisme.
La critique internationale a, de plus en plus, reconnu en lui l’artiste admirable, le pionnier qui, partant de l’impressionnisme réaliste, a bouleversé, en quelque années, l’ensemble des données et a crée un art personnel qui progressivement a conduit à l’expressionnisme et au surréalisme. En un quart de siècle, il a marqué de son empreinte l’art de la seconde moitié du 19e siècle et d’une bonne partie du 20e siècle.
James Ensor peut de prime abord être considéré comme un des grands précurseurs de l’art moderne. Né au siècle de la mécanisation, il a réagi avec acharnement contre le matérialisme auquel il ne pouvait s’acclimater. L’intensité intrinsèque de ses sentiments le raidissait contre la raison pure et contre le rationalisme ce qui la contraint à créer un art dans lequel le spirituel et le fantastique l’emportent. La récente évolution de l’art contemporain a clairement démontré l’importance du message d’Ensor.


	JAMES ENSOR James Ensor est né à Ostende en 1860 et y est décédé, en 1949. Malgré qu’il soit de la génération des Gauguin, Van Gogh et Toulouse-Lautrec, son renom mit relativement longtemps avant de parvenir à l’étranger. Ce n’est seulement qu’au cours des dernières années de sa longue vie qu’il a connu la pleine consécration à laquelle il pouvait prétendre depuis un demi-siècle. Dès ses débuts, il s’affirma comme un artiste essentiellement indépendant, rejetant l’influence de toute école. Il se laissait uniquement guider par les élans de son propre cœur, ses états d’âme et de ses rêves. Après une brève période marquée par l’impressionnisme (1879-1882) style auquel il s’était rallié en partant de la perceptibilité immédiate des choses et de la vision matérielle qu’elles offraient, il a secoué le joug des apparences et a entrepris son périple d’investigations dans le domaine du surréel et du subconscient. Dès 1885, apparaît une série de tableaux qui semblent nés de la sorcellerie d’un magicien : intérieurs, paysages visionnaires et marines, peintures de masques et de squelettes. En 1888, il a peint «L’Entrée du Christ à Bruxelles» le manifeste pictural et social d’un génie de 28 ans, exceptionnellement précoce. A l’époque où le divisionnisme triomphait encore, il a créé cette œuvre grandiose qui annonçait le fauvisme et l’expressionnisme. La critique internationale a, de plus en plus, reconnu en lui l’artiste admirable, le pionnier qui, partant de l’impressionnisme réaliste, a bouleversé, en quelque années, l’ensemble des données et a crée un art personnel qui progressivement a conduit à l’expressionnisme et au surréalisme. En un quart de siècle, il a marqué de son empreinte l’art de la seconde moitié du 19e siècle et d’une bonne partie du 20e siècle. James Ensor peut de prime abord être considéré comme un des grands précurseurs de l’art moderne. Né au siècle de la mécanisation, il a réagi avec acharnement contre le matérialisme auquel il ne pouvait s’acclimater. L’intensité intrinsèque de ses sentiments le raidissait contre la raison pure et contre le rationalisme ce qui la contraint à créer un art dans lequel le spirituel et le fantastique l’emportent. La récente évolution de l’art contemporain a clairement démontré l’importance du message d’Ensor.
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