Rubens: la vierge au myosotis

Dans son énorme production de peintre P.P. Rubens a toujours réservé une place de choix aux sujets d’inspiration religieuse et, plus particulièrement, aux scènes retraçant certains épisodes de la vie familière de la Vierge. La charmante « Maternité » que voici – dont l’appellation de « Vierge aux Myosotis » provient, sans aucun doute, du brin de myosotis que l’Enfant Jésus agite dans sa menotte gauche – est imprégnée d’un italianisme délicat dont témoignent le décor végétal, à l’arrière-plan, la composition et le bel effet contrasté d’ombre et de lumière qui baigne le sujet. A ceci se joint une nette empreinte du maniérisme d’Otto Vaenius dont Rubens avait été le disciple entre 1596 et 1600. Par ailleurs, une longue et brillante carrière s’étendant de 1598, date à laquelle le peintre fut reçu comme franc-maître dans la gilde de Saint-Luc à Anvers, à 1640, date de sa mort, a permis au grand baroque flamand d’ouvrir son style à toutes les influences de l’époque et de les assimiler avec une étonnante maîtrise.

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RUBENS Pierre-Paul 1577-1640

« La Vierge au Myosotis »


	RUBENS Pierre-Paul 1577-1640 « La Vierge au Myosotis » Dans son énorme production de peintre P.P. Rubens a toujours réservé une place de choix aux sujets d’inspiration religieuse et, plus particulièrement, aux scènes retraçant certains épisodes de la vie familière de la Vierge. La charmante « Maternité » que voici – dont l’appellation de « Vierge aux Myosotis » provient, sans aucun doute, du brin de myosotis que l’Enfant Jésus agite dans sa menotte gauche – est imprégnée d’un italianisme délicat dont témoignent le décor végétal, à l’arrière-plan, la composition et le bel effet contrasté d’ombre et de lumière qui baigne le sujet. A ceci se joint une nette empreinte du maniérisme d’Otto Vaenius dont Rubens avait été le disciple entre 1596 et 1600. Par ailleurs, une longue et brillante carrière s’étendant de 1598, date à laquelle le peintre fut reçu comme franc-maître dans la gilde de Saint-Luc à Anvers, à 1640, date de sa mort, a permis au grand baroque flamand d’ouvrir son style à toutes les influences de l’époque et de les assimiler avec une étonnante maîtrise. Voyez aussi notre page sur Rubens en cliquant ici.
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