L’ANNONCIATION PRELUDE A LA NATIVITE

1737 annonciation nativitéAu chapitre II de son évangile, Saint-Luc nous conte la naissance de l’Enfant dans l’Etable, l’Adoration des bergers, l’Arrivée des mages de l’Orient, la fuite en Egypte et le massacre de Innocents.
Au chapitre I, il relate l’Annonce de l’Archange Gabriel à la Vierge Marie et la Visite de Marie à sa nièce Elisabeth.
«Je vous salue Marie, pleine de grâce, vous êtes bénie entre toutes les femmes» : c’est en ces termes que l’Archange s’est adressé à Marie. Cette salutation et le sublime « Magnificat » de Marie appartiennent aux grands moments de l’annonce de la venue du Messie.
De tous les temps, peintres, poètes, dramaturges et autres artistes ont à ce point été impressionnés par la Nativité, depuis la conception annoncée par l’Archange jusqu’à la naissance dans l’étable de Bethléem, qu’ils ont évoqué et perpétué dans leurs œuvres cet événement, comme s’ils en avaient été témoins oculaires.
L’Annonciation ne saurait, dès lors, être dissociée de la Nativité. Le motif est constitué par un fragment du triptyque "l’Agneau Mystique", conservé dans la cathédrale Saint-Bavon à Gand.
Que représente, en fait, « l’Agneau Mystique » des frères Van Eyck ? Nombre d’érudits s’interrogent sur le messages du polyptyque célèbre.
Approfondissons quelques instants cette hypothèse. Le triptyque est fermé. Judocus Vijdt et de son épouse Elisabeth Borluut veulent transmette le «Message» à la postérité. Ils désirent, à travers les siècles, communiquer ce que leur apporta «L’Heureux Message». Entre eux deux personnages immuables, comme pétrifiés, témoins et annonciateurs : Jean-Baptiste qui désigna le Messie comme le plus grand des prophètes et Jean l’Evangéliste, le messager de l’avènement du Christ.
Cette galerie de personnages est surmontée d’un panneau représentant la salle de séjour où l’ange fit l’Annonce à Marie. Dans le haut des arcades, tels des messagers à l’horizon, nous apercevons les signes prémonitoires du judaïsme et du paganisme. Ouvrons le polyptyque… et découvrons l’Annonce…
Nous distinguons deux niveaux. Les panneaux inférieurs représentent une foule de petits personnages. Au centre nous distinguons l’Agneau blanc entouré d’instruments de torture et d’anges agitant des encensoirs. L’Agneau perd son sang, l’eau jaillit des sept bouches de la fontaine et ses rides se perdent dans le fossé constellé de pierres précieuses.
Le tableau frappe par son symbolisme entouré de mystère. La Vérité est voilée, figée dans des signes, drapée dans la souffrance.
Dans les panneaux supérieurs, la Vérité jaillit avec clarté. Les figures sont puissantes et s’adressent à nous directement.
Le Christ sur son trône, Sa Mère, Son Annonciateur, les anges en liesse, Adam, Eve portant l’humanité en son sein. Voilà l’annonce qui est faite : « gloire à Dieu et félicité pour l’humanité ». C’est le sens profond du message.
L’Ange reproduit sur le timbre-poste n’est qu’un fragment de l’œuvre. Il apparaît lorsque le polyptique est fermé.

POUR RECHERCHER UN SUJET

SOMMAIRE DE LA PEINTURE - ACCUEIL - HOME

Attention !
Pour tout renseignement concernant la PHILATÉLIE, il vous sera toujours répondu si vous vous adressez à PHILAGODU,
soit par mail (cliquez sur "
contacts"), soit par fax au 02/503 38 11
Pour toute question portant sur les thèmes culturels abordés dans ce site, nous vous invitons à contacter les organismes directement concernés.