BEFFROI ET HALLES À BRUGES

Les Halles et le Beffroi constituent le principal fleuron architectural médiéval de Bruges.
Une première et modeste construction, érigée en 1240, surmontée d’une tour en bois, servit aux magistrats de la ville (la chambre des échevins). En 1280, un incendie détruisit la tour ainsi que les archives de la trésorerie. Aussitôt après, un nouveau beffroi (c’est-à-dire une tour communale), en pierre cette fois-ci, fut bâti et terminé vers 1300. Les halles furent construites en même temps. Les deux édifices, qui forment un tout, ont été agrandis et modifiés à plusieurs reprises. Le deuxième étage du beffroi de forme carrée ainsi que les quatre tourelles qui le flanquent remontent au 14e siècle. La lanterne (partie supérieure octogonale) recouverte de pierre blanche, date de 1483-87. La balustrade qui couronne le sommet, remplace une flèche en bois incendiée deux fois (en 1493 et en 1741). La tour, de 83 mètres de haut, récemment restaurée (1965-1972), est légèrement inclinée de 1,19 m vers la gauche, mais cela dure depuis quatre siècles…
Au-dessus du portail d’entrée se trouve le balcon du haut duquel les autorités communales, du 14e au 18e siècle proclamèrent les lois et règlements devant le peuple rassemblé qu’avait averti la grosse cloche du beffroi. De là vient l’appellation de ces anciennes ordonnances : « hallegeboden » ou décrets des halles. Le rez-de-chaussée des halles abritait autrefois le marché couvert. Les vastes salles voûtées de l’étage, ornées de drapeaux, sont destinées de nos jours à des réunions ou à des festivités.
En faisant l’ascension du Beffroi, le visiteur découvre d’abord la trésorerie. Au Moyen âge les chartes y étaient gardées dans des coffres munis de sept serrures. Ces coffres à leur tour étaient enfermés derrière de doubles grilles en fer forgé.
Poursuivant la montée, apparaît alors le gros bourdon : une cloche de 12.295 livres, fondue par M. de Haze en 1680. Ensuite il y a la chambre des machines, où sont installés le mécanisme de l’horloge (1748, A. De Hondt), ainsi que le tambour en cuivre (9 tonnes) du jeu mécanique du carillon. Vient alors la chambre du carillon avec le clavier. Quelques marches encore et la plate-forme est atteinte d’où s’offre à la vue la ville et la plaine flamande, tandis qu’au-dessus de la tête les quarante-sept cloches du beffroi (27.000 kg de bronze) vibrent et chantent. Ce carillon date de 1748, avant lui le beffroi en avait déjà eu trois (1528, 1603-31 et 1673). Le carillon actuel a été complété en 1939 et comprend quatre octaves complètes. Les 21 petites cloches datent de 1968-69.


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