CHINY

La petite ville de Chiny, ancienne place forte de la vallée de la Semois, sur la ligne de démarcation de l’Ardenne et de la Gaume, a célébré en 1980, son millénaire .
C’est vers 980, en effet, à la suite du démembrement du comté d’Ardenne et d’Yvoix, conséquence lointaine du traité de Verdun de 843, qu’Otton de Warcq (Warcq est située près de Charleville-Mézières) prit possession du territoire qui lui était dévolu.
Il aurait choisi Chiny comme capitale, en raison de la situation centrale du site par rapport à l’étendue de son comté, mais aussi parce que ce petit bourg, perché sur une crête dominant la vallée, lui avait paru quasi inexpugnable.
En réalité, Chiny aurait une existence beaucoup plus ancienne, puisque certains voient dans son étymologie, une origine romaine, d’autres, une origine mérovingienne.
Le comté connut des heures de gloire : il ne commandait pas moins de 246 chefs-lieux, 57 châteaux et 1412 villages. La population de la ville a cependant rarement dépassé 1.200 âmes. Depuis la récente fusion des communes de Chiny, Izel, Pin, Jamoigne, Termes et Suxy, la nouvelle entité compte près de 5.000 habitants.
L’Arrêté royal du 26 décembre 1838 a reconnu à la ville de Chiny, l’écu dont elle fait usage depuis des temps immémoriaux : «d’azur à trois truites d’argent posées en face et surmontées d’une couronne d’or».
De nos jours, à vocation essentiellement touristique, Chiny est surtout connue pour ses descentes en barque de la Semois, qui depuis 1910, dans un décor incomparable, mènent des milliers de visiteurs sur une distance de sept kilomètres à la découverte des «Roches fendues» et de la vallée du ruisseau « Le Prévôt », avant de voguer au pied des célèbres « Roches du Hât » jusqu’à la localité de Lacuisine.
Le pont Saint-Nicolas, qui figure sur le timbre-poste, a été construit par les comtes de Chiny et cédé aux communes de Chiny, Strimont, Assenois et Suxy, à charge pour elles de l’entretenir. Reconstruit plusieurs fois, en particulier sous Marie-Thérèse et, en dernier lieu, après guerre, en 1956, il tire son nom d’une représentation de Saint-Nicolas, vieille pierre antique retrouvée parmi les décombres, et qui continue à orner son garde-corps.


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